A la découverte …d'un paradis !

Publié le par NathOliv

Paihia est à environ 200 km soit 3 heures de bus d’Aukland…
Assis tout devant, nous étions aux premières loges pour assister à un joli petit tamponnage du bus avec la voiture de devant et pouvons témoigner de la grande « zénitude » de ces kiwis là qui, conformément à leur réputation ont réglé cette histoire de bosses sans un froncement de sourcil…
Mise à part cet incident, les paysages que nous avons découverts étaient à couper le souffle !
Du bleu des océans à toute la palette des  verts imaginables …Nous n’avions pas réalisé que la NZ était si "tropicale” : le fait est que le nord de l’ile est considéré comme tel avec sa douceur et ses fréquentes précipitations (auxquelles nous n’allions pas « échapper » !)

Parmi les plantes les plus riantes, il y a ces espèces de petits palmiers qui en les regardant de plus près se sont avérés être des fougères arborescentes … la “silver fern” est un des symboles de la NZ…

Le relief aussi est extraordinaire : la NZ est tout sauf un pays plat ! Des collines de toutes formes et de toutes amplitudes recouvertes d’un gazon verdoyant et tachetées de moutons, de chevaux et de vaches multicolores…Un vrai bonheur pour les yeux ! Par contre pour les virées en vélo …On réfléchira à deux fois …
Et voilà  Paihia, petite station balnéaire dans la célèbre « Bay of Island » où l’on ne trouve pas moins de 144 iles !
Le coin est assez connu, car en dehors de la beauté de la région, on a signé ici le traité de Waitangui, un des textes fondateurs de la nation kiwie.
En 1840, 46 chefs Maoris ont signé un document par lequel ils se soumettaient à l’autorité anglaise en échange de quoi, ils avaient la garantie de conserver leurs terres et possessions . Le contrat n’a pas vraiment été respecté par les très gourmands européens : à la fin du siècle, les Maoris n’avaient plus que 4 millions d’hectares sur les 26 qu’ils possédaient à la signature du traité …
 
Nous sommes restés 3 jours à Paihia ; la NZ est le pays des « backpackers » (voyageurs indépendant sans véhicule et donc avec un gros sac à dos et souvent un petit budget) …
De nombreux hôtels ont été repris par d'anciens voyageurs et fonctionnent comme les auberges de jeunesse : dortoirs pas chers (10 euros la nuit), cuisine et salon à disposition.
Nous avons pu nous remettre du décalage horaire à coup de grosses siestes, déchiffrer les nombreuses offres de wwoofing et faire nos premières balades dans la nature …
La première nous a menés au cœur d’une mangrove : une forêt située dans un estuaire immergé par les marées…
 
La seconde, en vélo (finalement il faut juste accepter de le pousser la moitié du temps), nous a mené de manière totalement imprévue sur une des iles de la baie …Là encore, émerveillement devant la nature on ne peut plus chantante puisque comme dirait Olivier “La Nouvelle Zélande, c’est vraiment l’ile des oiseaux !”
En attendant, on n’avait toujours pas de WWOOF et on s’impatientait un peu …
Finalement, face au spectacle de la mer si belle, on s’est dit que ce ne serait pas mal d’aller pêcher sur un bateau … On a repéré une offre qui parlait de pêche et on a téléphoné : "Yes !"
Direction Rawene et la ferme de Kevin ! La description était très sommaire, on verrait bien …

Publié dans Nouvelle Zélande

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