On a mis le feu aux rizières !
Il y a quatre générations qui vivent dans la ferme OKAGESAMA : le fermier Isao, sa femme Taeko, ses parents, ses trois enfants et quatre petits enfants !
Depuis son installation comme fermier, il y a une quarantaine d ‘années, Isao a décidé de cultiver de manière écologique : du riz (le meilleur riz brun que nous n' avons jamais goûté), du blé, des cacahuètes, des légumes en grandes quantités ( brocolis, choux, épinards...). La production est impressionnante et très savoureuse !
Nous n'étions pas les seuls wwoofeurs : Maï, une trentenaire qui travaille dans la création de sites web est venue de Tokyo pour le week-end se former a son futur métier ! Dans quelques mois, elle quitte son boulot et la grande ville pour travailler dans la ferme de ses grands-parents qui cultivent du thé et des oranges ! GOOD LUCK MAI AND GLAD TO HAVE MET YOU !
Une autre belle rencontre a été celle avec POMOMI, une étudiante de 20 ans, passionnée par les questions de l'environnement, elle était venue passer la dernière semaine des vacances universitaires dans une ferme bio pour se rendre compte de la réalité du terrain . Toute la semaine , elle a été d'une extrême gentillesse, nous a préparé de bons petits plats japonais et a été un peu contrainte de jouer les interprètes entre Isao et Taeko et nous quand Ayumi n'était pas là ...
Elle nous a aussi appris (avec l’aide d’Isao) à fabriquer des Udons , ces pâtes que l’ on mange dans une soupe bien chaude en les aspirant, on peut faire beaucoup de bruit ( c est permis !C’est même fait pour !)
Côté boulot, on s’est d'abord bien reposé car il y a eu plusieurs jours de pluie !
A deux reprises, on a aidé a "nettoyer" les périmètres des rizières en mettant le feu aux hautes herbes sèches .Opération assez impressionnante surtout avec le vent !
Le travail étant plutôt calme à la ferme, ces temps ci, l'autre activité qui a dominé était le désherbage des abords des serres , travail assez minutieux qui, a la longue a eu des impacts sur la santé mentale d’Olivier ...Les effets se sont vite dissipés , qu’on se rassure !
La dernière journée, nous sommes allés aider la soeur d Isao, Isako , qui fait partie avec sa famille d’un groupement de paysans qui semaient le blé ce jour là ... L’occasion de comprendre comment ça se passe : grâce a une machine automatisée, les grains sont semés dans des bacs avec un peu de terre...
On stocke ensuite ces bacs pendant 40 jours dans des serres . Les pousses sont ensuite replantées dans les rizières (on pense y avoir droit !). On a donc aidé à ranger les bacs dans les serres . L’ ambiance était rogolarde et ce fut une journée très sympathique !
On aurait vraiment aimé comprendre le Japonais pour discuter avec Isao qui semblait avoir beaucoup de choses à dire ... D’après ce qu on a compris (THANK YOU TOMOMI FOR THE TRANSLATION), il y a un peu de spiritualité dans cette manière de nous accueillir : Isao est profondément bouddhiste et pense que les rencontres que nous faisons sont inscrites dans notre histoire, notre destinée et que nous devons les vivre le plus intensément possible .